La firme japonaise introduit d’un seul coup deux modèles historiques. Il s’agit en effet de ses premières motos électriques : la sportive Ninja e-1 et le roadster Z e-1. Un duo équivalent 125 à piloter dès le permis B complété par la formation de sept heures.
Les fans de japonaises et de moteurs quatre cylindres qui hurlent auront du mal à accepter cela, mais voici deux modèles historiques pour le constructeur Kawasaki. La marque asiatique distribue en effet ses premiers véhicules électriques de série via la Ninja e-1 et le roadster Z e-1. Les deux motos branchées se positionnent sur le segment équivalent 125.
Les premiers exemplaires dans les concessions font suite à de multiples événements annonçant cette nouvelle gamme. Des démonstrations se déroulaient l’année dernière lors des 8 Heures de Suzuka avant une présentation en bonne et due forme au salon de Milan en novembre 2022. Côté mécanique, la Ninja e-1 et la Z e-1 partagent le même moteur électrique de 6,8 chevaux (12,27 chevaux en crête) pour 40,54 Nm de couple. Chaque moto embarque deux batteries montées en parallèle plutôt qu’en série afin d’additionner les capacités et non le voltage. De quoi stocker une énergie maximale de 3,024 kWh pour une autonomie sur la route d’environ 62 kilomètres. Chaque batterie pèse 11,5 kilos et demande trois heures et quarante-cinq minutes pour une charge complète.
Se glisser derrière le guidon permet de choisir parmi deux modes de conduite Eco et Road aux gestions spécifiques de la puissance. Les deux motos affichent d’ailleurs une vitesse maximale de 99 km/h tandis que cette dernière tombe à 64 km/h pour la Ninja en Eco et 62 km/h pour le roadster sur le même mode. Enfin, pour le poids, la Ninja revendique cinq kilos de plus sur la balance à 140 kilos contre 135 kilos pour la Z.
Les Kawasaki Ninja e-1 et Z e-1 reposent sur un châssis treillis en acier. Un élément commun tout comme les suspensions et le freinage. L’avant est arrêté par un simple disque de 290 mm tandis que l’arrière reçoit un homologue de 220 mm. Tous deux sont pincés par des étriers double piston. La partie suspension est pour sa part réservée à une fourche de 41 mm de diamètre et un mono-amortisseur Uni-Trak réglable en précharge.
Les tarifs sont disponibles sur le site du constructeur. Il faudra signer un chèque de 8 763 euros pour la Ninja e-1 sans chargeur (8 999 euros avec chargeur). La Kawasaki Z e-1 est quant à elle disponible contre 8 163 euros (8 399 euros avec chargeur).